Résumé :

« Neuf jours. C’est ce qu’il reste à vivre à Mia Hayes, surnommée affectueusement  » Rabbit « . Neuf jours, après plusieurs mois de combat – parce que Rabbit est une battante, une Irlandaise bien trempée.
À son chevet, famille et proches se relaient en un joyeux ballet de souvenirs. Entre silences, gaffes et fous rires, toute la vie de Rabbit ressurgit alors : l’enfance, l’adolescence, Johnny son grand amour, et Juliet, sa fille de 12 ans – une certaine idée du bonheur… Au fil des jours, tous s’interrogent sur leur vie et accompagnent Rabbit dans un voyage émotionnel d’une grande intensité. Quel meilleur bagage pour partir vers la lumière ?

 » Ce roman poignant vous fera vibrer, pleurer, mais vous donnera une p… d’envie de vivre.  »
Femme actuelle »

Pourquoi je vous en parle ?

Cela fait un moment que je n’ai pas chroniqué de livre. La toute dernière critique remonte à presque un an, juste avant mon départ en Thaïlande. Pourtant, j’en ai tourné des pages depuis tout ce temps ! Seulement, j’avais envie de lire un peu dans mon coin, juste pour moi. Il y a aussi eu de nombreux projets qui ont monopolisé mon temps, comme mon site de conseils de voyage. Puis ce roman est arrivé… Les derniers jours de Rabbit Hayes est un roman plein de douceur, qui traite de la mort avec une incroyable simplicité. J’ai ri, j’ai pleuré. Beaucoup.  Alors j’ai eu besoin de partager ce coup de coeur avec vous.

Ce roman est un véritable voyage temporel. Dans le présent, on se prépare au deuil, on aborde la mort dans tout ce qu’elle a de plus simple, d’humain, mais aussi de cruel. On suit ce terrible processus que traverse toute la famille Hayes, on partage les peines et les espoirs de tous ces personnages plus attachants les uns que les autres. Puis, quand Rabbit s’endort, on est transporté dans le passé. On en apprend plus sur les relations fraternelles, parentales, sur les amours passés, parfois perdus. Surtout, on rit beaucoup. La famille Hayes est pleine de chaleur et de couleurs. Entre Molly, la mère au caractère bien trempé, les trois enfants Davey, Grace et Rabbit, unis par un amour profond, en passant par Jack, le père aimant, Lenny, le gendre parfait, et les petits-enfants aux personnalités déjà bien marquées, on n’a pas le temps de s’ennuyer ! Quant au futur, c’est à travers chaque projet, chaque étape vers le deuil que l’on s’y penche. Sur chaque page tournée, la question « et après ? » semble s’étaler en filigrane.

Pourquoi vous devez le lire :

Bien qu’il traite de la mort, ce roman est plein de vie. Sans fioritures, il dépeint à la perfection l’extinction lente et douloureuse engendrée par le cancer. Entre déni et résolution, les personnages traversent chaque étape du deuil en se serrant les coudes. Les sauts dans le temps apportent un souffle rafraichissant et de nombreuses crises de rire. J’ai adoré la manière dont la douleur est traitée en simplicité. Le fait que le monde s’écroule pour la famille de Rabbit tout en voyant le reste de la planète continuer à s’agiter. Il y a une justesse rare dans ce roman. Je vous invite de tout coeur à vous y pencher : les pages se tournent avec avidité.