Pauline Perrier

Dernier article paru en Novembre 2023 ?

Quel est donc ce tunnel qui a avalé ces 9 derniers mois ?

Savant mélange d’un déménagement (oui, encore un), d’un roman à terminer (enfin !) et du mariage du siècle à organiser (le mien, bien évidemment), ce tunnel était sans doute le plus long de toute l’Europe. À inscrire dans les guides touristiques, il valait le détour !

via GIPHY

Avec un emploi du temps calé à la minute près, où même le terme « repos » était devenu un créneau bloqué pour sauvegarder ma santé mentale (non, ce n’est pas une blague), l’envie de titiller le clavier pour tout vous raconter m’a lâchement abandonnée. Ce n’était pourtant ni les péripéties, ni les événements à raconter qui manquaient.

Instagram, cette concurrence si rapide

Soyons honnêtes, cet agglomérat de frénésie, de deadlines et d’événements à organiser n’est pas le seul coupable de la désertion de ce blog. Le fait de moins voyager m’a laissée avec moins de sujets de rêve à vous partager. J’ai mis du temps à savoir ce que j’avais vraiment envie de vous raconter quand il ne m’arrivait pas des bricoles au bout du monde – même s’il m’arrive des bricoles dans mon salon aussi.

La grande époque des blogs est passée, Instagram a pris le relais, et poster une story rigolote grignote clairement moins de temps qu’un article un peu chiadé. Ben oui, parce qu’ici, on a quand même le goût des choses bien faites.

Comme beaucoup de créateurs de contenu (même si ce n’est et ne sera jamais mon métier), le pli est donc vite pris de rédiger ses billets d’humeur sur une publication instagram que sur un blog. La bonne nouvelle pour vous, c’est que désormais les algorithmes quémandent de la vidéo à tout prix, et comme il me faut plus de temps pour créer un reel (vidéo courte sur insta, pour les plus vieux) que pour un billet ici, je prends le chemin du retour.

I’m back, bitches

via GIPHY

Eh oui, les trucs morts ayant toujours suscité mon intérêt (prions pour que cette phrase n’ait jamais à être analysée par un jury), j’ai décidé de m’y remettre. De retrouver le plaisir d’écrire pour la simple superbe d’écrire. Et de raconter ma vie, il faut se l’avouer, parce que je n’ai pas perdu ce travers de la romancer à tout bout de champ. Il faut croire pour supporter les trimestres de discipline militaire pour mener à bien 156 projets de front, ça m’aide de venir vous raconter les petites contrariétés à coup de gifs et de photos mal cadrées.

Mon comité rédactionnel (composé de moi-même et de mes multiples personnalités) a donc décidé d’instaurer le programme suivant :

On se donne donc rendez-vous le 4 septembre pour la première leçon de vie : un mail n’est pas une urgence.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *