Voir des éléphants en Thaïlande : Oui, mais pas n’importe comment !

Grande amoureuse des animaux, il était impensable que je passe par la Thaïlande sans passer un moment avec des éléphants. Cependant, il était hors de question que je me rende dans un endroit où ils sont maltraités. Profiter d’un moment avec eux, oui, mais pas à n’importe quel prix !
C’est pourquoi j’ai décidé de me rendre à l’Elephant Jungle Sanctuary, où les éléphants n’exécutent aucun tour pour amuser la galerie (ils ne peignent pas et ne jouent pas au foot), et où personne ne monte sur leur dos. Voir des éléphants en Thaïlande est tout à fait possible, mais renseignez-vous bien sur le lieu où vous réservez une telle activité.

Pourquoi ne faut-il pas monter sur les éléphants en Thaïlande (ni ailleurs) ?

Traditionnellement, les éléphants en Thaïlande étaient utilisés pour porter le bois. En 1989, un traité a été ratifié pour faire cesser cette activité. Les thaïs ont donc dû trouver une nouvelle manière d’utiliser leurs éléphants (il y a environ 15 000 éléphants domestiques, de nos jours) et se sont alors tournés vers le tourisme. Un éléphant coûte cher à entretenir : il peut vivre jusqu’à 120 ans (grand maximum, sinon c’est plus autour de 80 ou 90 ans en captivité) et mange environ 300kg de nourriture par jour. Vous imaginez le budget ? Sauf que pour plaire aux touristes, il faut disposer d’un animal docile, obéissant. Pour cela, les mahouts (dresseurs) exécutent un rituel qui s’appelle le « Phajaan ». Il s’agit d’une véritable torture où l’on enferme un éléphanteau (de 2 ou 3 ans) dans un enclos de bois minuscule, pendant plusieurs jours, où on lui assène des coups et où on l’empêche de dormir et de se nourrir. D’ailleurs, 1 éléphanteau sur 2 meurt au cours du Phajaan. En outre, un éléphant domestique ne doit être déclaré qu’à partir de ses 3 ans, selon la loi thaïe. Ainsi, les mahouts peuvent capturer un éléphanteau sauvage (ce qui cause, en moyenne, la mort de 4 éléphants adultes. En effet, comme les éléphants évoluent en groupe, ils viennent défendre le petit que l’on essaie d’enlever et sont tués pour cela…), puis infliger le Phajaan à l’animal, et ne rien déclarer à personne si l’animal succombe de ses blessures ou d’épuisement.

Les conséquences désastreuses du Phajaan

Ce rituel puise son origine dans la croyance qu’il est possible de séparer l’âme du corps de l’éléphant, et qu’en « brisant son âme », il sera possible d’obtenir tout ce que l’on veut de l’animal. Ainsi, on va le torturer jusqu’à ce qu’il soit traumatisé au point d’être prêt à tout pour ne jamais revivre ce rituel. Vous pouvez observer des plaies sur bien des éléphants. L’idéal pour le mahout est d’avoir à disposition une plaie qui s’avère douloureuse et traumatisante pour l’éléphant, sur laquelle il pourra appuyer à l’occasion pour lui faire une « piqûre de rappel » et s’assurer ainsi de son obéissance. C’est uniquement parce qu’un tel rituel a eu lieu que l’éléphant exécutera des tours pour vous amuser quelques heures. Qui plus est, dans son milieu naturel, l’éléphant passe plus de 16 heures par jour à chercher à manger. Ben oui, il faut bien les engloutir les 300 kg de bananes et de canne à sucre ! Or, lorsqu’ils sont exploités pour des balades, ils n’ont absolument pas le temps de manger et de se reposer comme ils le devraient. Ils sont donc littéralement épuisés.
Ainsi, quand vous vous rendez dans un camp où l’on se balade à dos d’éléphants et où ceux-ci font des shows, c’est tout cela que vous financez et cautionnez (souvent à votre insu, d’où l’intérêt d’en parler !).
Je vous laisse cette vidéo (insoutenable) qui montre ce qu’est le Phajaan. Si vous n’arrivez pas à regarder, pourquoi y contribuer ?

Mon après-midi à l’Elephant Jungle Sanctuary

Passons à une note plus positive : ce que l’on peut faire de chouette avec des éléphants en Thaïlande ! Avec mes amis, nous voulions un endroit où les éléphants ne sont pas maltraités. Il est difficile d’en avoir le cœur net à 100%, cependant un centre qui ne propose pas de shows ni de balades est déjà un bon indicateur. Nous avons réservé à l’Elephant Jungle Sanctuary, camp 6, à Chiang Mai et je ne regrette absolument pas. Pour 1700 bahts (environ 43€), un taxi est venu nous chercher au pied de notre résidence et nous a ramenés le soir(il y avait bien 1h30/2h de route). Sur place, nous avons revêtu des tenues traditionnelles brodées par la tribu des Karen afin de ne pas effrayer les éléphants (ils voient tous les jours de nouvelles personnes, alors ces couleurs leur permettent d’avoir un point de repère, puis c’est assez cool, ça met dans l’ambiance). Ensuite, nous avons eu le droit à un petit cours sur les éléphants, des explications sur comment les approcher, pourquoi avoir ouvert un centre de préservation des éléphants, etc. D’ailleurs, le gérant était un mahout dans un centre qui pratique la balade à dos d’éléphants, et il nous a expliqué avoir ouvert son propre centre car il ne supportait plus les traitements infligés aux pachydermes. Par exemple, il nous a dit que dans son ancien centre, le vétérinaire devait venir constamment car les animaux étaient dans un état lamentable, tandis que dans le sanctuaire c’était très rare. Ici, on se contente de donner des bananes aux éléphants et de se baigner dans la rivière avec eux. C’est tout ! Alors est-ce un pur discours marketing et du story-telling pour amadouer les touristes ? Impossible de jurer que non, mais j’ai pu constater que les éléphants allaient et venaient à leur guise et que les accompagnateurs veillaient à ce que chacun respecte l’espace des éléphants.

Alors, c’est comment d’être aussi près des éléphants ?

Fantastique ! Les éléphants sont très joueurs et malicieux… On se présente à eux avec des grappes de bananes, mais il faut les leur donner les unes après les autres. Ainsi, lorsque vous tendez une banane à un éléphant, vous devez garder le reste de la grappe dans le dos. Sauf que les éléphants étant en liberté, il suffit que vous soyez occupé à nourrir l’un d’entre eux, une main avec votre réserve de bananes dans le dos, pour qu’un autre s’approche furtivement et vous vole toutes les bananes d’un coup ! On parle quand même d’éléphants de plusieurs tonnes et de plusieurs mètres de haut… Mais ils savent se faire très discrets pour vous piquer à manger… Ils se laissent aussi facilement câliner, mais ne comptez pas les garder en place trop longtemps, si vous n’avez pas de bananes, ils se désintéresseront vite de vous.

Voir des éléphants en Thaïlande

Après avoir passé environ 1h30 à nourrir les éléphants, on troque notre poncho contre notre maillot de bain et on file laver les éléphants avec de la boue. On va donc dans un bassin de boue où l’on s’enfonce joyeusement dans la boue et… La bouse. Franchement, pour jouer avec des éléphants, vous pouvez déverser tout le purin que vous voulez, ce n’est vraiment pas ce qui va m’arrêter. Après avoir passé un bref moment dans ce bassin, on descend dans la rivière où l’on fait de grosses batailles d’eau entre humains (avec les mahouts et les autres visiteurs) mais aussi avec les éléphants. C’est vraiment un moment unique et très agréable.

Une fois que vous êtes plein de boue et de caca d’éléphant, vous n’avez plus qu’à aller vous rincer pour savourer un délicieux repas, vers 16 heures. C’était mon premier repas de la journée (départ le matin à 11H30 oblige…) et je peux vous dire que c’était la résurrection. Pendant ce temps là, les éléphants font absolument ce qu’ils veulent dans la rizière. D’ailleurs, les éléphants sont très peureux (vous connaissez tous la fable de l’éléphant et de la souris, non ?) et ils fuient les autres animaux présents sur le terrain (chiens et oies). Ainsi, nous avons pu voir un éléphant débouler à toute vitesse parce qu’une oie le suivait… Plutôt comique.

Bilan de la journée

 

éléphant en Thaïlande
Et vous, vous avez beaucoup de selfies avec des éléphants ? Ce n’est pas pour me la péter, mais bon… En 6 jours, j’ai eu un selfie avec un zèbre, un avec une girafe et maintenant avec un éléphant.

Il est tout à fait possible de passer un super moment avec des éléphants en Thaïlande. Cela fait 1 mois et demi que je vis ici et c’était sans doute la meilleure activité que j’ai fait pour l’instant. Perdus en pleine rizière, avec nos vêtements traditionnels et entourés d’éléphants, nous étions complètement hors du temps. Peut-être est-ce cela, le vrai visage de 2560 ? La plupart des éléphants présents sur ce camp étant rescapés d’autres camps où ils ont subi de mauvais traitement, il est évident que presque tous ont subi le Phajaan un jour. Je ne peux jurer à 100% qu’ils subissent un traitement irréprochable sur place, cependant ils sont libres d’aller et venir, les mahouts n’ont pas de faux pour leur frapper le crâne afin de les faire obéir comme dans d’autres camps, et on ne leur demande rien qui outrepasse leur condition d’éléphant. Leurs journées sont rythmées en fonction de leurs besoins : manger et se baigner. Comme nous a dit le mahout en présentant leur quotidien « eat, sleep, boom boom : good life ! » (manger, dormir, faire crac-crac : super vie) Il y avait deux éléphanteaux très jeunes, qui n’étaient pas encore très à l’aise avec le public, et je les voyais beaucoup se rapprocher de leur mahout et recevoir des caresses de leur part, un peu comme je le fais moi-même avec mon chien quand je vois qu’il cherche mon attention. Le plus petit restait en retrait dans la rizière, le mahout n’était pas loin pour une seule raison : veiller sur lui. Nous pouvions le prendre en photo mais certains touristes ne se sont pas gênés pour forcer l’approche, et le mahout les a réorientés vers un éléphant qui était plus avenant afin de laisser le petit tranquille. J’ai trouvé ça tout à fait juste et normal.
La grande majorité des touristes qui montent à dos d’éléphants ou qui assistent aux shows d’animaux ne le font pas parce qu’ils sont égoïstes et cruels, ils ne sont tout simplement pas au courant de ces pratiques. C’est pourquoi je tenais autant à vous parler du Phajaan. Essayez de regarder la vidéo, même si vous n’y arrivez pas en entier (pour ma part, j’en suis incapable, surtout maintenant que j’ai entendu leur barrissement dans un contexte de joie et non de douleur). Maintenant que vous savez, vous n’avez plus d’excuse. Aller voir les éléphants, oui ! Mais n’alimentez pas des pratiques aussi horribles. Renseignez-vous bien sur l’Elephant Park où vous allez, privilégiez les sanctuaires. Même si cela vous demande, peut-être, de rajouter quelques euros, pensez au maigre sacrifice que cela représente pour vous comparé au sacrifice de l’éléphant pour un plaisir égoïste. Je vous assure que l’on peut passer une journée absolument magique sans monter sur l’éléphant et sans lui demander de faire le clown.

Et vous, vous aimeriez passer du temps avec des éléphants ? Vous aviez déjà entendu parler du phajaan ?

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14 Comments

  1. Bird TADIKWA

    août 15, 2017 at 2:51

    Salut pauline. Nous sommes en lune de miel en thaïlande et nous suivons ton blog. Le hasard fais que le 19 aout nous serons a elephant jungle sanctuary. Si tu es dispo contacte nous 🙂 a bird.tadikwa arobase gmail dot com on boira un tit coup

    1. paulineperrier

      août 16, 2017 at 6:17

      Malheureusement, je ne serai pas sur place à ce moment là, mais je serai très heureuse de savoir comment s’est passée votre journée à l’Elephant Jungle Sanctuary ! Si vous avez besoin de bonnes adresses, faites-moi signe 🙂

  2. bibliblogueuse

    août 16, 2017 at 6:35

    Comme toi, je ne supporte pas la torture des animaux et serais bien incapable de regarder la vidéo que tu as mise en lien. Je suis allée au Laos et en Thaïlande et n’ai pas souhaité monter sur un éléphant, pour ne pas contribuer à ce carnage. Lors de mon trek au Laos, mon guide m’a dit qu’il y avait de très nombreux éléphants dans la jungle autrefois, et ils ont tellement été chassés qu’il n’en reste plus. Je trouve qu’aller dans un sanctuaire comme tu l’as fait reste la meilleure option si on veut voir des éléphants, car là au moins, ils ont l’air bien traités. 🙂

    1. paulineperrier

      août 17, 2017 at 3:38

      C’est vrai que je n’en ai pas parlé dans l’article (par manque de temps, et parce qu’il faudrait des pages entières pour relater toute la situation), mais le nombre d’éléphants sauvages qui subsistent encore en Thaïlande est risible par rapport au nombre d’éléphants que l’on trouvait il y a quelques décennies. Je ne veux pas dire de bêtises, car je n’ai plus les données en tête (excuse-moi, il est tard et je n’ai pas la foi de chercher) mais ça a au moins été divisé par 3 (je ne sais pas si ce ne serait même pas par 5 voire plus…)
      Les sanctuaires sont la meilleure solution, maintenant je garde un esprit critique : oui, tout avait l’air idyllique, maintenant est-ce certain que rien n’a lieu dans le dos des touristes ? Je ne peux le jurer. La notion de respect des animaux n’est pas la même qu’en Europe (on casse la queue de chats pour signaler qu’ils appartiennent à une famille, par exemple…)

  3. Mo.

    août 16, 2017 at 8:30

    Super article ! Je savais que les éléphants étaient souvent maltraités dans ces centres où on peut monter sur le dos mais je ne savais pas d’où cela venait, alors merci car j’ai appris quelque chose 🙂
    J’aimerais beaucoup aller en Thaïlande et aller à la rencontre des éléphants 🙂 ça a vraiment l’air d’être une expérience hors du commun ! !

    1. paulineperrier

      août 17, 2017 at 3:39

      Je suis ravie d’avoir pu t’apprendre quelque chose et je te souhaite de tout cœur de venir en Thaïlande ! C’est un pays magnifique et je pense qu’on ne peut pas en repartir inchangé.e 🙂

  4. Bertille

    août 16, 2017 at 8:17

    Très bel article, merci !

    J’avais partagé sur mon blog les activités avec animaux à éviter lorsqu’on part quelque part en vacances et, bien évidemment, monter à dos d’éléphants en Thaïlande en faisait parti … ces pratiques sont atroces. Je suis soulagée de constater qu’on en parle plus ouvertement. Et c’est chouette de voir qu’il existe des alternatives sur place comme ce sanctuaire 🙂 J’espère avoir l’opportunité un jour de voir cela de plus près !

    1. paulineperrier

      août 17, 2017 at 3:42

      Merci beaucoup pour ton retour, Bertille ! Oui, quand on fait des recherches on le voit de plus en plus, même les guides des sanctuaires informent vraiment les touristes de la différence entre les deux types de camps. Après, ils n’expliquent pas le Phajaan, ils précisent juste que les couteaux à leur ceinture sont là pour couper les bananes et pas pour blesser les éléphants (et, de ce que j’en ai vu, c’est vrai) mais ils n’entrent pas dans les détails si ce n’est que les animaux sont épuisés, souvent malades et que leur squelette n’est pas fait pour porter des charges (le mahout + les touristes + la nacelle qui pèse très, très lourd). Je te souhaite d’aller dans un sanctuaire un jour, c’est vraiment chouette !

  5. Heurion Françoise

    août 16, 2017 at 11:30

    Formidable ta rencontre avec les éléphants ! Comme moi , tu aimes les animaux et ne supporte pas leur souffrance . D’ ailleurs , je te l’ avoue , je n’ ai pas regardé la vidéo . Tu profites bien de ton séjour ; au moins , tu connaîtras la Thaïlande sur le bout des doigts quand tu nous reviendras . Fais encore de belles excursions et régale-nous par tes récits . Bises .

    Françoise

    1. paulineperrier

      août 17, 2017 at 3:44

      Bonjour Françoise, merci pour votre fidélité 🙂 En effet, j’ai beaucoup de mal à accepter la souffrance des animaux, surtout si c’est pour le plaisir égoïste des touristes ! J’espère que vous allez bien, à bientôt pour de nouvelles aventures.

  6. marieaubertin

    août 17, 2017 at 1:53

    Est-ce que c’est sûr que tous les centres qui proposent des balades à dos d’éléphants maltraitent leurs animaux ? N’existe-t-il pas des centres qui peuvent concilier balades et bien-être ? 🙁

    1. paulineperrier

      août 17, 2017 at 3:49

      Bonjour Marie,

      Je vais être directe : il est complètement utopiste de penser que ces centres existent. Les éléphants restent des animaux sauvages, qui ont besoin de se nourrir pendant plus de 16 heures par jour, dont le squelette n’est apparemment pas fait pour que l’on monte dessus, et le rythme imposé par ces balades à la chaîne les empêche de vivre leur vie d’éléphant. Conséquence : en plus d’être mal traités et d’avoir une vie terrible, ils meurent très tôt.
      Ensuite, il y a tout ce que cela implique : leur enlèvement, le phajaan, etc. Bien sûr, les animaux des sanctuaires ont dû les subir aussi quand on y réfléchit, car ils ont été kidnappés à un moment donné (sauf pour ceux nés en captivité) mais ils ont été sauvés de ces centres et vivent désormais dans le sanctuaire qui ne leur a pas infligé ces pratiques. Et ils ont une vraie vie d’éléphant.
      Il n’y a qu’à observer les mahouts qui sont sur les éléphants pour les balades : ils ont une sorte de faux qu’ils plantent dans la tête de l’éléphant pour le diriger, et ça n’a rien avoir avec des rênes, ça fait extrêmement mal à l’animal.
      Donc si tu aimes vraiment les éléphants, va les nourrir, les caresser et te baigner avec eux, mais ne monte pas dessus.

  7. Un week-end à Pai, ce village tout droit sorti des 60s - Pauline Perrier

    octobre 20, 2017 at 1:18

    […] Si vous voulez savoir pourquoi il ne faut pas monter à dos d’éléphant, je vous renvoie à cet article. Nous avons fini notre journée avec un crochet par le Memorial Bridge. Halte comique […]

  8. Plagiat Les Vols d'Alexi - Comment protéger son travail du plagiat ?

    décembre 23, 2018 at 4:08

    […] Il faut également savoir que je suis rédactrice web et chef de projet web. Eh oui, je mène ma barque au milieu de l’océan tumultueux des indépendants. Je connais bien les clients qui essaient de faire travailler les freelances gratuitement, ou qui les paient au lance-pierre. Donc non seulement je me bats quotidiennement pour la reconnaissance de mon travail, mais en plus on vient piller le travail réalisé par passion, sur mon petit site, pour mon plaisir et pour le vôtre. Un article, c’est entre 2 et 4 heures de rédaction selon la longueur, le sujet, et les images que j’y place. Vous comprendrez donc que cette histoire me donne envie de cogner des éléphanteaux. Et pourtant, j’adore les éléphanteaux. […]

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