Conseils d'écriture

Écrire une dystopie qui se démarque : quelles sont les ficelles ?

Sommaire de l'article

Article mis à jour en mars 2025

Si vous me suivez depuis un moment, vous n’êtes pas sans savoir que mon premier roman est une dystopie. Passionnée du genre depuis l’adolescence, j’ai voulu défier la tendance qui, en 2015, encensait plus les sagas Young Adult à la Divergente, Hunger Games, Labyrinthe et compagnie que les classiques à la Orwell et Adouls Huxley.

Mon ambition d’alors ? Jouer avec les codes du genre pour écrire une dystopie à ma sauce, plutôt du côté des « classiques », avec le pari de ne pas verser dans la romance et sans la traditionnelle héroïne tellement différente et spéciale… (vous savez, ces fameux personnages « Mary-Sue » qui vous font refermer le livre même si l’intrigue est super ?)

Si mon style a depuis évolué vers la « pop littérature », la dystopie reste un genre qui façonne ma plume et mon rapport au monde.  Je n’ai pas la prétention de détenir le secret pour écrire une dystopie exceptionnelle. On m’a d’ailleurs déjà reproché d’être restée fidèle aux codes de ce genre… Et si je suis tout à fait honnête, 10 ans plus tard, je suis certaine que j’écrirais La Brèche différemment (c’est d’ailleurs dans les tiroirs depuis un moment, mais on aura l’occasion de s’en reparler !) C’est donc forte de ce recul sur mon parcours de romancière, et de mon expérience de lectrice, que je vous partage ces 5 conseils pour écrire une dystopie qui se démarque – et qui se permet même de jouer avec les codes des différents sous-genres.

Mais d’abord…

Qu’est-ce qu’une dystopie ?

– Oh tu as publié un roman ? Génial, c’est quel genre ?

– Une dystopie !

*Silence gêné, bredouillement maladroit*

– Heu… Mais c’est quoi, une dystopie ?

A la sortie de La Brèche, je me suis vite rendu compte que peu de gens étaient capables de définir la dystopie. 10 ans plus tard, le constat perdure et j’ai même eu droit, il y a seulement quelques mois, à une leçon pleine d’inepties de la part d’un je-sais-tout qui mélangeait uchronie et dystopie (ça se sent qu’il m’a agacée ?). C’est pourquoi, avant de livrer mes 5 conseils pour écrire une dystopie, une petite définition  s’impose :

La dystopie représente une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste, telle que la conçoit un auteur donné.

Larousse

En gros, vous prenez un problème de société, ou un modèle de société, que vous extrapolez selon vos intérêts, votre imagination, puis vous construisez une intrigue autour.

écrire une dystopie
Eh oui l’ami, c’est aussi simple que ça !

1. Sachez faire la différence entre codes et clichés

Un genre littéraire se définit par des codes. C’est ce qui permet à l’éditeur de le marketer, aux libraires de le ranger sur l’étagère et aux lecteurs de l’identifier.

Ces codes vont poser l’ossature de votre histoire, mais vous pouvez les tordre pour vous les approprier et rien ne vous interdit de les mélanger avec les codes d’autres genres. Par exemple, on parle aujourd’hui de plus en plus de Romantasy (romance-fantasy). En Dystopie, on a de plus en plus de mélanges avec la littérature YA (young adult), la romance, la science-fiction voire le thriller.

Libre à vous de doser les ingrédients de chaque genre qui vous appelle pour créer votre propre univers.

Quels codes forgent la dystopie ?

Quelques schémas définissent la dystopie, sans constituer une liste exhaustive :

  • Une société totalitaire (pas besoin d’un grand méchant dictateur, ce peut être tout un système comme dans The Handsmaid Tale, 1984 et tant d’autres)
  • Une vraisemblance avec notre monde (souvent, on flirte même avec la réalité)
  • Un personnage qui entre en disruption avec cette société (Bernard dans Le Meilleur des Mondes, Copeau dans Un bonheur insoutenable)
  • Ou un personnage candide qui entérine le système et qui va nous amener à poser une réflexion en réaction à son conformisme (Mae Hollande, dans Le Cercle)

La dystopie explore un système qui réprime les libertés, mais on peut aussi y voir une forme d’utopie qui a mal tourné : Le Meilleur Des Mondes est, par exemple, une belle idée sur le papier, mais il interroge les thèmes de l’eugénisme, du libre arbitre et du déterminisme social.La tension vient du fait que le modèle utopique promis échoue : on est dans la dys-topie (l’utopie qui tourne mal, littéralement)

Si vous mettez l’effort sur les technologies ou la science, votre dystopie versera plus das la science-fiction (dont elle est un sous-genre, de toute façon).

Si vous recourez à la magie, alors votre récit s’ancrera plutôt dans le fantastique ou la fantasy, en fonction de vos personnages et de l’univers. Mais là, c’est un autre sujet.

Et les clichés ?

Les clichés, contrairement aux codes, ne sont pas utiles au livre. On peut en jouer, mais ça demande une certaine maîtrise du style car les clichés peuvent vite agacer le lecteur.

On retrouvera dans la liste :

  • L’adolescente super-puissante
  • Le héros qui réussit tout, tout seul
  • Un système manichéen (ce qui crée la tension, c’est que tout ne soit pas ou bien, ou mal, mais qu’on se pose des questions sur comment on en est arrivé là, qui s’est opposé, qui a contribué…)

Mais encore ?

Plus jeune, je tapais pas mal sur les sagas à la Hunger Games car j’avais été déçue par la promesse : des romans pour adolescentes avec de l’action… mais qui versaient finalement dans la romance et le triangle amoureux. En tant que jeune femme d’environ 17 ans, qui voulais lire des héroïnes badass, des univers dystopiques plus fantastiques et adaptés à son âge, je me sentais quelque peu trahie de voir les romans YA céder à ces motifs très marketing (même si, n’attrapez pas ma veste, j’ai conscience du sous-texte de ce triangle amoureux, mais l’article est déjà bien long donc je m’autorise la facilité).

Pourtant, je suis convaincue que la dystopie Young Adult est un genre d’avenir et qu’il y a des auteurs très talentueux pour porter le genre.

J’aimerais donc modérer mes propos, pour mettre en lumière ce conseil :  Quand vous écrivez, n’oubliez pas votre problème de départ, la tension qui anime tout le récit. Tout ce qui relève de la romance, de la quête secondaire… doit rester secondaire ou apporter une tension supplémentaire (un dilemme moral, par exemple, entre rester ou partir, choisir qui sauver…)

Assurez-vous que tous les éléments que vous incorporez dans votre récit viennent en renfort de cette tension initiale. Dans Hunger Games, l’intrigue pourtant riche est trop souvent éclipsée par le triangle amoureux qui lie les personnages principaux. Dans Divergente, l’histoire d’amour se noue rapidement et devient très intense en un rien de temps. Mais surtout, elle dégouline de niaiserie. Est-ce vraiment nécessaire alors que les personnages sont en pleine guerre ?

Bannissons les Mary-Sue !

Aussi, il faut garder à l’esprit que votre héros n’est pas surhumain (à part si vous avez déterminé des raisons scientifiques/technologiques pour qu’il le soit). Les combats au corps à corps seul(e) contre quinze, qui s’achèvent sans la moindre égratignure pour le personnage principal : vous croyez vraiment qu’on va avaler ça ? 

Ne versez pas dans le complexe du créateur tout puissant, qui en perd de vue le réalisme. Attention au « trop ». Même si vous êtes dans la fiction, même si votre univers dystopique vous autorise bien des choses, ce qui va crée l’empathie chez le lecteur, c’est la capacité à s’identifier aux personnages.

L’astuce pour y arriver :

Demandez-vous, en toute honnêteté, comment vous ou vos proches réagiriez dans une situation donnée afin de garder un semblant de réalisme. Ensuite, projetez-vous dans le caractère votre personnage pour confronter la réaction « normale » d’une personne hors fiction à sa personnalité (peut-être est-il plus lâche ou plus courageux que vous, plus endurant ou plus astucieux et c’est OK !) Efforcez-vous d’équilibrer les forces et les faiblesses des personnages. Pour les personnages féminins : respectez-les ! Par pitié, n’en faites pas des wonderwomen qui décrédibilisent complètement l’idée d’une héroïne forte, et encore moins des chouineuses capricieuses. Pensez aux modèles que vous voulez offrir à vos lecteurs ! Être auteur, c’est avant tout être un fin observateur, un caméléon capable de se glisser dans la peau de l’autre sexe, et un peu un sociologue, aussi.

écrire une dystopie

Voilà, TOUT ÇA, vous arrêtez tout de suite ! C’est réchauffé, on en a marre !

 

II. Révisez vos classiques avant de prétendre les réinventer

Ce qui est merveilleux avec la dystopie, c’est qu’elle est intemporelle ! Lisez 1984 (Orwell), Fahrenheit 451 (Bradbury), Le Meilleur des Mondes (Huxley), et regardez même des films (V pour Vendetta, Bienvenue à Gattaca…). Bien d’autres références sont à votre disposition pour parfaire votre culture de la dystopie. Elles vous aideront à piocher les éléments qui vous plaisent et ceux avec lesquels vous souhaitez rompre. Pour ma part, revenir à un style classique était un parti pris : je voulais proposer de la dystopie Young Adult qui change. Cela a été ma motivation première dans la construction de l’univers. Mais vous, que voulez-vous absorber ou laisser aux autres ouvrages pour créer votre dystopie ?

III. Observer notre société est le meilleur moyen d’écrire une dystopie

Par essence, la dystopie est le contraire de l’utopie. Eh bien… Spoiler alert : notre société actuelle est loin, mais alors très loin de ressembler à une utopie ! En vous intéressant quelque peu à l’actualité, vous devriez trouver un grand nombre d’idées pour votre ouvrage. Réchauffement climatique, instabilités géopolitiques, discriminations en tous genres, menace nucléaire, médias de masse, ce ne sont pas les sujets qui manquent ! Sortez de chez vous, parlez avec votre entourage et des inconnus, lisez la presse, avalez même quelques heures de téléréalité : les dérives de notre société sont partout sous nos yeux, il ne vous reste plus qu’à choisir le filon que vous souhaitez exploiter.

IV. Votre imagination est votre seule limite !

Maintenant que vous connaissez les codes du genre, que vous savez où piocher les problématiques à aborder, qui sont les maîtres à suivre et les clichés à fuir, vous n’avez plus qu’à vous lancer ! Pour cela, imaginez un univers unique, avec une ambiance particulière. Quand le lecteur ouvre votre livre, l’aura qui s’en dégage doit le capter immédiatement. Quand il le referme, son imagination doit continuer à voguer parmi les rues que vous avez imaginées. Il faut qu’on reconnaisse votre monde. Inventez des codes, des signes distinctifs, des paysages particuliers, etc. Mais attention : ne donnez pas tous ces éléments dès les premières pages. L’ensemble de l’ouvrage doit être un voyage au sein de cet univers unique que vous aurez construit. Le lecteur doit être surpris, recevoir ces nouveaux éléments au fur et à mesure, comme des cadeaux pour son imagination. Soyez son guide, ne le laissez pas prendre la main et deviner d’entrée de jeu tout ce que vous avez prévu pour lui !

écrire une dystopie

V. Élaborez une intrigue qui tienne le lecteur en haleine

Y a-t-il plus beau compliment que « je n’arrivais pas à lâcher ce livre, je voulais absolument savoir la suite ! » ? Or, tenir son lecteur en haleine n’est pas chose aisée. Pour écrire de la science-fiction palpitante, il faut une intrigue solide. Comme je l’ai mentionné au début de cet article, toute l’histoire doit s’articuler autour d’un problème initial, la tension : ce peut être un conflit à résoudre, une quête à accomplir, quelque chose qui n’aurait pas dû se passer. Renverser un gouvernement, retrouver un être aimé, récupérer un objet capable d’améliorer le monde… A vous d’imaginer quel but poursuivront vos personnages tout au long du récit. Sur ce problème viendront se greffer des éléments perturbateurs, des relations annexes, mais gardez toujours à l’esprit que tout ce que vous écrivez doit ne servir qu’à faire avancer l’intrigue.

Alors, vous êtes prêt(e) ?

Écrire une dystopie est une aventure palpitante ! Pour les auteurs qui se plaisent à construire des mondes de toute pièce, c’est le genre idéal. Cependant, il est important d’en respecter les codes et de ne pas tomber dans les clichés qui abondent dans la « dystopie young adult ». Si vous voulez que votre roman se démarque, ne cherchez pas à copier ce qui a déjà été fait, mais tirez-en des leçons pour inventer un univers hors du commun. Quoi que vous imaginiez, demandez-vous si cela pourrait réellement se passer. Plus vous collez aux perspectives d’avenir envisageables pour notre société (en les extrapolant comme bon vous semble, bien entendu), plus vos lecteurs seront captivés… Et inquiets ! N’hésitez pas à malmener lecteurs et personnages, votre travail d’auteur est de véhiculer un maximum d’émotions.

Aller plus loin :

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paulineperrier

View Comments

  • Encore une fois, un article coup de poing et avec humour ! Si il existait une "école d'écrivain" nul doute que tu serais la prof préférée ! Une bonne histoire d'amour dans une distopie ? La nuit des temps de Barjavel qui fait oublier Hunger Games et autres...!

    • Je n'ai pas mentionné Barjavel, mais en effet c'est le maître en la matière ! Merci pour tes retours :)

  • À mon sens, pour avoir mis Hunger Games dans le même panier que Divergente, il faut ne pas avoir compris l'essence de la série...

    • Bonjour Marie,

      C'est que vous n'avez pas bien lu l'article alors ;)

      Bonne année à vous,
      Pauline

  • Bonjour !
    Alors peut-être suis-je un peu niaise moi-même mais je ne suis pas trop d'accord avec ce que tu dis sur les histoires d'amour. C'est justement dans ces romans là que les histoires d'amour sont les meilleures. Pour, moi l'amour c'est la vie et je parle de n'importe quel type d'amour. C'est ce qui donne de l'espoir et de la lumière et pas seulement dans les livres mais aussi dans la vraie vie. On ne pourrait pas vivre sans amour. Et je pense donc que c'est très important les histoires d'amour que tu cites comme clichés. C'est l'étincelle qui donne de l'espoir. (d'après moi hihi) Certes c'est parfois clichés, je suis d'accord
    Sinon merci beaucoup pour cet article, il est super !

    • Bonjour Amélie,

      J'ai ri en lisant ton commentaire. Il faut dire que je n'étais pas repassée sur cet article depuis sa publication, il y a un an. Pour tout te dire, j'ai toujours eu la même vision que toi concernant les histoires d'amour dans les romans. Elles font partie de la vie - et même mieux, elles permettent de donner la vie - mais je t'avoue que j'étais fortement agacée de lire des dystopies, qui sont censées porter à réflexion sur le monde et faire travailler notre imagination avec des univers travaillés, se concentrer uniquement sur des histoires d'amour à l'eau de rose. C'est un fléau qui concerne principalement les dystopies jeunesse/young adult.Je dois dire que mon avis a quelque peu évolué sur la question - après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, comme on dit ;) - même si je reste vigilante. J'ai d'ailleurs commencé à intégrer un peu d'amour dans mes romans. Mais à petite dose, pour éviter de verser dans les clichés et de sacrifier l'intrigue.
      Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire et de commenter, je te souhaite une bonne continuation :)

  • Bonjour je suis au collège et je dois écrire une dystopie et sachez que cette article vat beaucoup m'aider merci?

  • Merci, cet article va beaucoup m'aider ^^

    Juste pour savoir, est-ce qu'il faut aller à l'essentiel dans un roman dystopique ? C'est très dur pour moi d'écrire moins de 5000 caractères dans un chapitre, et je n'arrive pas à déterminer si c'est trop long ou si c'est relativement correct.

    Merci d'avance !

    • Je suis ravie de pouvoir t'aider un peu ! Pour moi, c'est important de rester concis et de ne pas se perdre en détails inutiles. Cependant, 5000 caractères (surtout si tu parles espaces comprises) ne me semble pas inapproprié. A mon sens (mais ce n'est que mon humble avis), il n'y a pas de longueur minimale ou maximale pour un chapitre. Au lieu de t'interroger sur le nombre de caractères adéquats, je pense que tu devrais plutôt te demander "est-ce que chaque passage écrit fait avancer l'histoire ?" C'est surtout ça, l'important, de mon point de vue. Enfin, tu peux aussi écrire en te laissant un peu aller puis couper des scènes superflues lors de la correction ;)

  • Bon article, mais tu devrais éviter de dénigrer les autres oeuvres sous prétexte qu'ils ne t'ont pas plût.

    • Bonjour,
      Je suis ravie que l'article ait pu t'apporter quelque chose. En revanche, c'est mon blog donc je suis libre d'y donner mon avis, d'autant plus que je précise d'entrée que j'exagère. La nuance, c'est très chouette, mais l'idée ici était d'illustrer mon point :) Je pense que Véronica Roth et Suzanne Collins se remettront du fait que je trouve leurs romans assez clichés vu les succès planétaires qu'ils ont eu, et dont je me réjouis pour elle.
      N'hésite pas à laisser ton mail la prochaine fois, afin que l'on puisse échanger intelligemment, c'est plus sympa que de laisser des ondes négatives sans regarder par-dessus son épaule ;)
      Bien à toi,
      Pauline

  • Bonjour,

    Je viens de tomber sur cet article un peu par hasard ; en fouinant çà et là, au gré d'internet, en quête d'une muse. Muse que j'aurais potentiellement trouvée ici, l'avenir le dira.

    Je viens de terminer – une énième fois – Le Monde Inverti, je suis en train de boucler L'Arche de la Rédempion (Alastair Reynolds), et les idées fourmillent. Je me perds à toutes les coucher pour ne pas les laisser s'envoler, mais une chose est certaine, il va falloir que je change de style, moi qui suis habituellement un auteur de Light Novels, pour me mettre à écrire un roman en bonne et dûe forme.

    Et la dystopie me semble ce qu'il y a de plus à propos, passionné que je suis par ce genre littéraire. Donc il en sera ainsi, et je m'attaque à un roman.

    Sans m'attarder sur les goûts personnels et évolutifs de tout un chacun et qu'on n'est pas en droit de juger et pour rester collé à ce qu'il y a de plus objectif, ce qui est décrit dans cet article est un amas d'évidences, de rappels, de... codes auxquels ont ne peut se soustraire, mais il est bon de les avoir lus, de les avoir reconnus pertinemment et consciemment.
    Pour ça, je suis reconnaissant. Pour ça, je sens mon envie et mon impatience palpiter.

    Si vous... Non, je n'aime décidément pas le vouvoiement.
    Si tu as d'autres choses à ajouter, des précisions, des conseils ou idées, n'hésite surtout pas à en rajouter, c'est un plaisir.

    Si la dystopie, la science-fiction et l'arbre de possibles (qu'il soit théorie du chaos ou purement potentiel) t'intéressent toujours, je réponds à mes e-mails avec joie. J'aime discuter de tout ça, notamment pour avoir des avis externes de passionnés sur des choses que je considère peut-être, à raison ou à tort, mal.

    Et si tu ne repasses jamais par là, ainsi soit-il, j'aurais laissé la trace de mon ressenti, imprimée indélébilement ici.

    • Bonjour Laurent,

      La dystopie est un genre plein de promesses, où les possibilités sont infinies. J'espère que vous réussirez à organiser toutes vos idées pour écrire le roman dont vous rêvez.
      En effet, il y a beaucoup d'évidences qui sont souvent oubliées. Je le vois chaque jour en parcourant les manuscrits de jeunes auteurs. J'ai, moi-même, eu besoin de ce recul après mon premier roman. Je suis contente que vous ayez trouvé de quoi nourrir votre imagination dans cet article.
      Bien à vous,

  • J'ai beaucoup aimé cet article, j'aimerais moi même écrire une dystopie mais je ne sais pas trop comment faire

    • Bonjour Béatrice, je suis ravie d'avoir pu vous aider un peu, j'espère de tout cœur que vous parviendrez à mener votre projet à bien :)

  • Merci beaucoup pour cet article très intéressant sur la dystopie ?, il va m'aider à me lancer

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